Sur scène comme dans la vie, je me suis longtemps interrogée sur ce que l’on attendait de moi. Paraître, pour se sentir moins vulnérable, pour se créer un être. Mais est-il possible de plaire sans se trahir ? A travers un dispositif de portes lumineuses mobiles, je raconte cette femme qui danse, et porte le fardeau de son propre costume. Elle l’abandonne, comme on se défait d’une peau, et dévoile son être véritable qui, peu à peu, danse ses tourments, ses désirs, sa solitude et ses fragilités. Elle se trouve alors face à un choix : continuer à paraître... ou apparaître telle qu'elle est.

Cette danse est née des mots qui n’ont pas eu ma voix, et d’une forme de résistance au déni. Elle porte l’héritage d’un genre qui interroge la représentation de son corps, de son mouvement, et de ce qu’il dissimule.